La nozione di azione nella gnoseologia kantiana

Luca Ferrara, La nozione di azione nella gnoseologia kantiana

Uno dei nodi speculativi, attorno al quale si sviluppa la teoresi della modernità, è la complessa relazione tra soggetto e oggetto come è stata impostata da Cartesio. Secondo il filosofo francese non vi è una pacifica corrispondenza tra pensare ed essere: l’autoconoscenza del soggetto non si traduce in una conoscenza del mondo, se non tramite la mediazione dell’azione di Dio. Pur riconoscendo che l’autonomia ontologica del soggetto dall’oggetto si rivela uno dei maggiori guadagni speculativi della teoresi cartesiana, parimenti non si può non  riconoscere che tale autonomia si palesa come una delle aporie costitutive della speculazione moderna, come una piaga che si riverbera nelle sue pieghe. Muovendo da questa eredità speculativa che contraddistingue il filosofare di diversi pensatori dell’età moderna, la nostra indagine assumerà come focus teoretico la gnoseologia kantiana, la quale, interpretata alla luce della nozione di azione, può essere intesa, per un verso come un tentativo di colmare lo iato cartesiano tra io e mondo, tra res cogitans e res exstensa,per un altro come un anticipo della riflessione husserliana

  Un des thèmes spéculatifs autour desquels se développe la réflexion moderne est le rapport entre le sujet et l'objet à partir de l’approche cartésienne. D'après le philosophe français, la correspondance entre la pensée et l'être ne va pas de soi : l'auto-compréhension du sujet se traduit dans une connaissance du monde seulement grâce à la médiation de Dieu. Tout en reconnaissant que l'autonomie ontologique du sujet par rapport à l'objet se révèle un des acquis les plus important de la philosophie cartésienne, on ne peut pas dire de même par rapport au dualisme que cela engendre, une véritable plaie qui se réverbère dans ses plis. En partant de la gnoséologie kantienne, entendue comme théorie de l’action, on essaiera de montrer comment une telle plaie soit pliée à l’intérieur d’une polarité sujet-objet qui suit moins une logique de l’opposition que celle de la corrélation. D’une part est l’objet à agir sur l’apparat perceptif du sujet connaissant, d’autre part c’est le sujet à agir sur l’objet de manière aussi bien immédiate (par le moyen des formes pures de la sensibilité) que médiate (par les catégories de l’intellect). En ce sens là, la réflexion kantienne peut constituer une sorte d'anticipation de la phénoménologie husserlienne, car elle réduit l’écart entre le Je et le monde.  

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